Jeudi 3 mai 2012
Arrivée à Hanoï à 6h30 heure locale après un voyage long mais relativement confortable. Première impression de chaleur moite, déjà 27°.
On échange nos euros en dôngs à la va-vite auprès d'un jeune à l'aéroport. Il nous appelle un taxi pour un tarif négocié entre eux .
De l'aéroport à Hanoï le choc....on est vraiment ailleurs : des mobylettes partout conduites par des gens de tous âges qui zigzaguent entre les voitures, qui déboulent à droite à gauche avec dextérité. Ils roulent lentement afin d'anticiper les chocs. On voit qu'ils ont l'habitude . Aucune panique, une impression de sérénité malgré le flot ininterrompu.
De plus en plus de mobylettes, une nuée de mobylettes nous accompagnent. Des soldats, des familles, des jeunes qui portent tous des masques pour se protéger de la pollution, et souvent un casque porté sur ou sous un chapeau de toile.
Les femmes sont couvertes entièrement du bout des doigts de la main aux pieds.
Les femmes sont couvertes entièrement du bout des doigts de la main aux pieds.
Pas de tuniques élégantes et chapeaux coniques comme dans mon imagination.
Certaines mobylettes sont surchargées, il n'est pas rare de croiser des familles entières juchées sur un engin, discutant mangeant ou portant un enfant endormi.
Parfois des charges importantes sont disposées en équilibre, c'est bluffant.
Il y a peu de voitures en dehors des taxis.
Canards et poulets laqués
Le chauffeur nous laisse au milieu de cette fourmilière devant l'hôtel.
Super accueil par des hôtesses très gentilles et un jeune liftier en uniforme et tongs qui nous accompagne à notre chambre.
Super accueil par des hôtesses très gentilles et un jeune liftier en uniforme et tongs qui nous accompagne à notre chambre.
Chambre confortable, climatisation bienvenue, wifi, très propre. Nous laissons un peu de linge à laver. Nous l'aurons demain pour environ un euro le kilo
Nous partons directement explorer les environs à pied.
Nous subissons le décalage horaire de six heures et la différence de température sous une chaleur moite.
On se perd dans les ruelles, les trottoirs ne sont pas accessibles et servent souvent de parking aux mobylettes, aux échoppes de coiffeurs, artisanats ou restaurants de rue.
Nous réservons auprès d'une agence pour ce soir des places pour le spectacle traditionnel des marionnettes sur l'eau. Nous prenons également des billets pour l'escapade de demain à Sapa.
L'agence est climatisée....pause un peu long et retour vers la fournaise du milieu d'après midi.
Nous louons les services d'un cyclo pousse qui prend le temps de nous montrer les quartiers et anciennes constructions francaises.
Les maisons ont des façades étroites car les taxes d'habitation sont calculées en fonction de cette superficie.
Le pousse-pousse est sympathique et circule avec aisance au milieu de cette cacophonie. Photo souvenir.
Soirée au théâtre. Marionnettes sur l'eau, typique avec un groupe de musique traditionnelle. Je m'endors à moitié, épuisée par le décalage horaire.
Repas dans un boui-boui, pas mal mais demain on change de trottoir.
Envoi de méls et photos à la famille.
